Ao encontro da vontade do Dalai Lama de encontrar, em conjunto com o governo da República Popular da China, uma solução pacífica para a questão do Tibete ocupado, 29 conceituados intelectuais dissidentes chineses apresentam 12 sugestões para resolver esta "crise". Não é novidade que em regimes totalitários a informação encontre canais que contornam a esfera dos serviços de censura. Não estranha, portanto, a ocorrência desse fenómeno também na China, facilitado ainda pelo tipo de economia mista adoptada por Deng Xiaoping nos finais de 70. O facto de não haver, na História das Civilizações, memória de economia aberta em regime político fechado, aliado à visibilidade que as Olimpíadas vão dar aos assuntos internos chineses, faz antever, para muito breve, acontecimentos importantes no Extremo Oriente, com consequências imprevisíveis para todos nós.
Referências: Combustões, Estado Sentido.
12 suggestions pour résoudre la crise du Tibet
1. La propagande à sens unique des medias Chinois accroît les animosités interethniques et aggrave une situation déjà tendue. Cette propagande se fait au détriment de la défense à long terme de l’unité nationale. Nous appelons à l’arrêt de ce type de propagande.
2. Nous soutenons l’appel du Dalaï Lama en faveur de la paix et espérons que le conflit ethnique peut-être résolu selon des principes de bonne volonté, de paix et de non-violence. Nous condamnons tous les actes violents contre des personnes innocentes, et recommandons au gouvernement Chinois de mettre fin de toute urgence à la répression. Nous appelons le peuple Tibétain à ne pas s’engager dans des actions violentes.
3.Le gouvernement Chinois prétend : « qu’il y a des preuves concluantes que les événements ont été organisés, prémédités et méticuleusement orchestré par la clique du Dalaï Lama. » Nous demandons au gouvernement de présenter ses preuves. Dans le dessein de mettre fin à la position négative de la communauté internationale et à son point de vue critique, nous suggérons également au gouvernement d’inviter la commission des Droits de l’Homme des Nations Unies afin de mener une enquête indépendante sur les événements, la façon dont ils se sont produits et le nombre de victimes.
4. Selon nous, des expressions datant de la Révolution Culturelle, telles que « le Dalaï Lama est un chacal en habit de moine bouddhiste et un esprit diabolique avec un visage humain et le cœur d’une bête féroce » utilisée par la direction du Parti Communiste Chinois de la région autonome du Tibet ne contribue en rien à calmer la situation, pas plus qu’elle ne grandit l’image du gouvernement Chinois. Si le gouvernement tient à s’intégrer dans la communauté internationale, nous maintenons qu’il doit pratiquer un type de gouvernement en accord avec les standards de la civilisation moderne.
5. Nous remarquons que le jour même où la violence a éclaté à Lhassa – le 14 mars -, les dirigeants de la région autonome déclaraient déjà : « qu’il y a des preuves concluantes que les événements ont été organisés, prémédités et méticuleusement orchestré par la clique du Dalaï Lama. » Ce fait indique que les autorités du Tibet savaient à l’avance que des incidents allaient se produire, et cependant n’ont rien fait pour les prévenir ou les empêcher de s’aggraver. Si ces autorités ont ainsi échoué, une enquête sérieuse doit être menée pour établir les faits et en tirer les conséquences.
6. Si en conclusion de cette enquête, il ne pouvait être prouvé que les incidents étaient organisés, prémédités et orchestrés, mais au contraire qu’il s’agissait d’une « révolte populaire » provoquée par des événements, alors les autorités devraient poursuivre les responsables qui ont conduit à cette révolte populaire et ont concocté de fausses informations pour tromper le Gouvernement Central et le peuple Chinois. Ils devraient aussi tirer les leçons de ces événements afin que de tels actes ne puissent se reproduire.
7. Nous demandons fermement aux autorités de ne pas soumettre chaque Tibétain à des poursuites politiques ou des vengeances. Les procès de ceux qui ont été arrêtés doivent s e dérouler selon des procédures ouvertes, justes et transparentes, dans l’interêt de toutes les parties.
8.Nous demandons au gouvernement Chinois d’autoriser de toute urgence les medias nationaux et internationaux crédibles à se rendre au Tibet pour réaliser des interviews et des reportages indépendants. Nous considérons que le blocus actuel de l’information décrédibilise le gouvernement Chinois et n’est pas compris par le peuple Chinois et la communauté internationale. Seule une attitude ouverte retournera la situation et le manque de confiance internationale envers notre gouvernement.
9. Nous appelons le peuple Chinois et les Chinois à l’étranger à êtres calmes et tolérants. Nous les appelons à réfléchir profondément à ce qui arrive. Toute posture de nationalisme agressif ne ferait qu’inciter l’antipathie de la communauté internationale et causer du tort à l’image de la Chine.
10. Les troubles au Tibet dans les années 1980 étaient alors limités à Lhassa, cette fois ils se sont produits dans de nombreuses régions du Tibet. Cette détérioration indique que de nombreuses erreurs ont été commises vis-à-vis du Tibet. Les instances gouvernementales concernées doivent analyser cette question, examiner leurs échecs et changer fondamentalement ces politiques faillies concernant les nationalités.
11.Afin d’éviter des incidents similaires dans l’avenir, le gouvernement doit accepter dans les faits, la Liberté religieuse et la Liberté d’expression expressément incluses dans la constitution Chinoise, et permettre ainsi au peuple Tibétain d’exprimer pleinement ces remontrances et ses espoirs, et de permettre aux citoyens de toutes les nationalités de critiquer librement la politique gouvernementale des nationalités.
12.Nous croyons fermement que nous devons éliminer l’animosité et favoriser la réconciliation nationale et non continuer à accroître les divisions entre les nationalités. Un pays qui veut éviter la partition de son territoire se doit d’abord d’éviter les divisions entre les nationalités qui le composent. C’est pourquoi nous appelons les dirigeants de notre pays à engager un dialogue direct avec le Dalaï Lama. Nous espérons que les peuples Chinois et Tibétains surmonteront leurs divergences et développerons leurs relations afin d’atteindre l’unité. Les institutions gouvernementales, les organisations populaires et les personnalités religieuses doivent faire tous les efforts possibles en ce sens.
Signataires:
Wang Lixiong (Beijing, Ecrivain)
Liu Xiaobo (Beijing, Journaliste)
Zhang Zuhua (Beijing, Professeur de Droit Constitutionnel)
Sha Yexin (Shanghai, Ecrivain, Musulman Chinois)
Yu Haocheng (Beijing, Juriste)
Ding Zilin (Beijing, Professeur)
Jiang Peikun (Beijing, Professeur)
Yu Jie (Beijing, Ecrivain)
Sun Wenguang (Shangdong, Professeur)
Ran Yunfei (Sichuan, Editeur, Chinois de nationalité Tujia )
Pu Zhiqiang (Beijing, Avocat)
Teng Biao (Beijing, Avovat and Universitaire)
Liao Yiwu (Sichuan, Ecrivain)
Wang Qisheng (Beijing, Universitaire)
Zhang Xianling (Beijing, Ingénieur)
Xu Jue (Beijing, Chercheur)
Li Jun (Gansu, Photographe)
Gao Yu (Beijing, Journaliste)
Wang Debang (Beijing, Journaliste)
Zhao Dagong (Shenzhen, Journaliste)
Jiang Danwen (Shanghai, Ecrivain
Liu Yi (Gansu, Peintre)
Xu Hui (Beijing, Ecrivain)
Wang Tiancheng (Beijing, Universitaire)
Wen kejian (Hangzhou, Journaliste)
Li Hai (Beijing, Journaliste)
Tian Yongde (Inner Mongolia, Militant des Droits de l’Homme)
Zan Aizong (Hangzhou, Journaliste)
Liu Yiming (Hubei, Journaliste)
Via Autour de la Liberté
Imagem de Letters from China
Referências: Combustões, Estado Sentido.
12 suggestions pour résoudre la crise du Tibet
1. La propagande à sens unique des medias Chinois accroît les animosités interethniques et aggrave une situation déjà tendue. Cette propagande se fait au détriment de la défense à long terme de l’unité nationale. Nous appelons à l’arrêt de ce type de propagande.
2. Nous soutenons l’appel du Dalaï Lama en faveur de la paix et espérons que le conflit ethnique peut-être résolu selon des principes de bonne volonté, de paix et de non-violence. Nous condamnons tous les actes violents contre des personnes innocentes, et recommandons au gouvernement Chinois de mettre fin de toute urgence à la répression. Nous appelons le peuple Tibétain à ne pas s’engager dans des actions violentes.
3.Le gouvernement Chinois prétend : « qu’il y a des preuves concluantes que les événements ont été organisés, prémédités et méticuleusement orchestré par la clique du Dalaï Lama. » Nous demandons au gouvernement de présenter ses preuves. Dans le dessein de mettre fin à la position négative de la communauté internationale et à son point de vue critique, nous suggérons également au gouvernement d’inviter la commission des Droits de l’Homme des Nations Unies afin de mener une enquête indépendante sur les événements, la façon dont ils se sont produits et le nombre de victimes.
4. Selon nous, des expressions datant de la Révolution Culturelle, telles que « le Dalaï Lama est un chacal en habit de moine bouddhiste et un esprit diabolique avec un visage humain et le cœur d’une bête féroce » utilisée par la direction du Parti Communiste Chinois de la région autonome du Tibet ne contribue en rien à calmer la situation, pas plus qu’elle ne grandit l’image du gouvernement Chinois. Si le gouvernement tient à s’intégrer dans la communauté internationale, nous maintenons qu’il doit pratiquer un type de gouvernement en accord avec les standards de la civilisation moderne.
5. Nous remarquons que le jour même où la violence a éclaté à Lhassa – le 14 mars -, les dirigeants de la région autonome déclaraient déjà : « qu’il y a des preuves concluantes que les événements ont été organisés, prémédités et méticuleusement orchestré par la clique du Dalaï Lama. » Ce fait indique que les autorités du Tibet savaient à l’avance que des incidents allaient se produire, et cependant n’ont rien fait pour les prévenir ou les empêcher de s’aggraver. Si ces autorités ont ainsi échoué, une enquête sérieuse doit être menée pour établir les faits et en tirer les conséquences.
6. Si en conclusion de cette enquête, il ne pouvait être prouvé que les incidents étaient organisés, prémédités et orchestrés, mais au contraire qu’il s’agissait d’une « révolte populaire » provoquée par des événements, alors les autorités devraient poursuivre les responsables qui ont conduit à cette révolte populaire et ont concocté de fausses informations pour tromper le Gouvernement Central et le peuple Chinois. Ils devraient aussi tirer les leçons de ces événements afin que de tels actes ne puissent se reproduire.
7. Nous demandons fermement aux autorités de ne pas soumettre chaque Tibétain à des poursuites politiques ou des vengeances. Les procès de ceux qui ont été arrêtés doivent s e dérouler selon des procédures ouvertes, justes et transparentes, dans l’interêt de toutes les parties.
8.Nous demandons au gouvernement Chinois d’autoriser de toute urgence les medias nationaux et internationaux crédibles à se rendre au Tibet pour réaliser des interviews et des reportages indépendants. Nous considérons que le blocus actuel de l’information décrédibilise le gouvernement Chinois et n’est pas compris par le peuple Chinois et la communauté internationale. Seule une attitude ouverte retournera la situation et le manque de confiance internationale envers notre gouvernement.
9. Nous appelons le peuple Chinois et les Chinois à l’étranger à êtres calmes et tolérants. Nous les appelons à réfléchir profondément à ce qui arrive. Toute posture de nationalisme agressif ne ferait qu’inciter l’antipathie de la communauté internationale et causer du tort à l’image de la Chine.
10. Les troubles au Tibet dans les années 1980 étaient alors limités à Lhassa, cette fois ils se sont produits dans de nombreuses régions du Tibet. Cette détérioration indique que de nombreuses erreurs ont été commises vis-à-vis du Tibet. Les instances gouvernementales concernées doivent analyser cette question, examiner leurs échecs et changer fondamentalement ces politiques faillies concernant les nationalités.
11.Afin d’éviter des incidents similaires dans l’avenir, le gouvernement doit accepter dans les faits, la Liberté religieuse et la Liberté d’expression expressément incluses dans la constitution Chinoise, et permettre ainsi au peuple Tibétain d’exprimer pleinement ces remontrances et ses espoirs, et de permettre aux citoyens de toutes les nationalités de critiquer librement la politique gouvernementale des nationalités.
12.Nous croyons fermement que nous devons éliminer l’animosité et favoriser la réconciliation nationale et non continuer à accroître les divisions entre les nationalités. Un pays qui veut éviter la partition de son territoire se doit d’abord d’éviter les divisions entre les nationalités qui le composent. C’est pourquoi nous appelons les dirigeants de notre pays à engager un dialogue direct avec le Dalaï Lama. Nous espérons que les peuples Chinois et Tibétains surmonteront leurs divergences et développerons leurs relations afin d’atteindre l’unité. Les institutions gouvernementales, les organisations populaires et les personnalités religieuses doivent faire tous les efforts possibles en ce sens.
Signataires:
Wang Lixiong (Beijing, Ecrivain)
Liu Xiaobo (Beijing, Journaliste)
Zhang Zuhua (Beijing, Professeur de Droit Constitutionnel)
Sha Yexin (Shanghai, Ecrivain, Musulman Chinois)
Yu Haocheng (Beijing, Juriste)
Ding Zilin (Beijing, Professeur)
Jiang Peikun (Beijing, Professeur)
Yu Jie (Beijing, Ecrivain)
Sun Wenguang (Shangdong, Professeur)
Ran Yunfei (Sichuan, Editeur, Chinois de nationalité Tujia )
Pu Zhiqiang (Beijing, Avocat)
Teng Biao (Beijing, Avovat and Universitaire)
Liao Yiwu (Sichuan, Ecrivain)
Wang Qisheng (Beijing, Universitaire)
Zhang Xianling (Beijing, Ingénieur)
Xu Jue (Beijing, Chercheur)
Li Jun (Gansu, Photographe)
Gao Yu (Beijing, Journaliste)
Wang Debang (Beijing, Journaliste)
Zhao Dagong (Shenzhen, Journaliste)
Jiang Danwen (Shanghai, Ecrivain
Liu Yi (Gansu, Peintre)
Xu Hui (Beijing, Ecrivain)
Wang Tiancheng (Beijing, Universitaire)
Wen kejian (Hangzhou, Journaliste)
Li Hai (Beijing, Journaliste)
Tian Yongde (Inner Mongolia, Militant des Droits de l’Homme)
Zan Aizong (Hangzhou, Journaliste)
Liu Yiming (Hubei, Journaliste)
Via Autour de la Liberté
Imagem de Letters from China
2 comentários:
Obrigado pela citação. Quanto aos tibetanos, têm uma oportunidade única para abrir o sistema. Também me parece irrealista qualquer independência, embora o Tibete nada tenha de comum com falcatruas kosovares... Os próximos meses prometem surpresas e se os pequineses não forem de todo imbecis, aproveitarão.
Não creio. Mudanças em países como a China, ou decorrem de uma grande calamidade ou de reformas encetadas por algum dirigente forte mas lúcido. Estou a lembrar-me de Gorbachev...
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